Les champignons ou moisissures sont des organismes eucaryotes, multicellulaires et filamenteux qui produisent des mycotoxines et des métabolites secondaires toxiques. Ce sont des substances toxiques formées lors de la croissance des champignons. Les mycotoxines jouent un rôle dans les mécanismes de défense contre plusieurs intrus (insectes, animaux, nématodes, micro-organismes, humains). Les mycotoxines sont principalement métabolisées dans le foie et les reins
La température optimale pour la production des mycotoxines se situe entre 20 et 30 °C. Les facteurs qui favorisent la production de mycotoxines sont différents facteurs de stress tels que les dommages mécaniques, l’intrusion d’insectes, la compétition des mauvaises herbes, les densités de culture élevées, une mauvaise fertilisation, la sécheresse et l’excès d’humidité.
En France, avec notre climat tempéré, on distingue 2 types de mycotoxines :
Mycotoxines de champ : elles peuvent se développer sur les cultures lorsque les conditions sont humides et chaudes. Par exemple dans les céréales, le fourrages, et les fruits qui peuvent être sensibles à la contamination de mycotoxines.
Mycotoxines de stockage : elles peuvent se développer dans le stockage des aliments, souvent lorsque les conditions de stockage ne sont pas appropriées. Les aliments qui peuvent être stockés dans les silos, les bâtiments ou les hangars sont par exemple, très sensibles à la contamination par les mycotoxines. Elles sont moins fréquentes dans nos cultures françaises, elles peuvent se retrouver dans des matières premières importées.
Les principales familles des mycotoxines
On distingue cinq grandes familles de mycotoxines posant des problèmes sanitaires en élevage :
- Aflatoxines : ce sont les mycotoxines les plus toxiques. Elles sont produites par des champignons du genre Aspergillus, notamment Aspergillus flavus et Aspergillus parasiticus. Les aflatoxines sont présentes dans les céréales, les fruits à coque et les produits dérivés du lait.
- Trichothécènes : elles sont produites par des champignons du genre Fusarium, notamment Fusarium graminearum. Les trichothécènes sont présentes dans les céréales, les fourrages et les produits carnés.
- Zéaralénones : celles-ci sont produites par des champignons du genre Fusarium, notamment Fusarium graminearum. Les zéaralénones sont présentent dans les céréales, les fourrages et les produits laitiers.
- Fumonisines : elles sont produites par des champignons du genre Fusarium, notamment Fusarium verticillioides et Fusarium moniliforme. Les fumonisines sont présentes dans les céréales et les fourrages.
- Ochratoxines : elles sont produites par des champignons du genre Aspergillus, notamment Aspergillus ochraceus. Les ochratoxines sont présentes dans les céréales, les fruits à coque et les produits dérivés du lait.
Les conséquences chez les ruminants
Comment prévenir les mycotoxines
ETAPE 1 : On soutient le foie !
DIFAGRI vous propose une solution de renforcement de l’activité hépatique : le TONILISAT
Son objectif est de renforcer l’activité hépatique des animaux durant les périodes critiques car il agit à la fois sur le rumen et le foie. Le soutien au foie est primordial pour gérer les effets délétères des mycotoxines. Les mycotoxines ne sont pas directement stockées dans le foie, mais celui-ci joue un rôle central dans leur métabolisme et leur élimination.
Le TONILISAT présente différents éléments qui jouent un rôle dans le renforcement hépatique :
- La carnitine qui transporte des AG pour la production d’énergie
- Les vitamines B contribuent à la production de glucose (néoglucogenèse)
- Le sorbitol qui stimule la sécrétion de bile et l’évacuation des matières grasses en excès du foie
- Les donneurs de méthyl (la méthionine, la bétaïne, et la choline)
ETAPE 2 : On capte les mycotoxines !
DIFAGRI vous propose une solution pour favoriser la digestion et l’assimilation des fourrages conservés dans des conditions difficiles : la DIGEXINE®+.
Cette solution est une association de parois de levures et d’argiles spécifiques, offrant ainsi une solution efficace pour capter les mycotoxines.
- L’argile détient un pouvoir adsorbant très fort. Sa structure lui confère une importante capacité d’échange cationique, ce qui lui permet de piéger efficacement les toxines et autres molécules organiques afin de purifier l’appareil digestif.
- Les parois de levures ont des propriétés intéressantes. Elles limitent l’adhésion des mycotoxines sur l’épithélium du tube digestif et elles stimulent le système immunitaire par la production de cytokines.
Pour résumé, le TONILISAT sert à soutenir la sphère hépatique tandis que la DIGEXINE®+ permet de fixer des mycotoxines pour réduire leur biodisponibilité, de réduire leur adhésion sur l’épithélium du tube digestif et enfin de stimuler le système immunitaire.
Sources : sources internes, OMS