Le tarissement...
La production de lait d’une vache est déclenchée par la naissance du veau. Généralement au bout de 10 mois, l’éleveur arrête de traire la vache pour lui permettre de se « reposer » pendant environ 2 mois avant le vêlage suivant. Les semaines précédant le vêlage sont marquées par une préparation progressive de la vache à cette étape, que l’on peut observer par le gonflement du pis, le relâchement de certains ligaments, des variations de la température corporelle… Il est également recommandé de séparer les taries des laitières dès la dernière traite et de les changer d’environnement pendant les 3 premières semaines de tarissement pour favoriser l’involution de la mamelle.
La vache ainsi tarie fait l’objet d’une grande attention. Son alimentation est ajustée pour s’adapter à ses besoins. Les exportations sont moindres car la vache ne produit plus de lait et il faut éviter qu’elle ne soit en surpoids. La mamelle est aussi très surveillée pour éviter tout risque d’infection.
Lutter contre les infections mammaires, un enjeu majeur du tarissement
La période de tarissement est l’une des phases les plus critiques chez les vaches laitières. En effet, c’est au cours de cette période que l’éleveur prépare la vache et sa mamelle à la lactation suivante. La prévention des mammites, tant au début du tarissement qu’après le vêlage, constitue un objectif essentiel pour maintenir la santé du troupeau et assurer la qualité du lait à venir. En effet, pendant cette période peuvent avoir lieu des infections de la mamelle qui ont un impact sur la santé de la vache, sur sa productivité, sur la qualité du lait, et donc un impact économique sur la filière laitière. L’objectif est donc de limiter les mammites au début du tarissement et après le vêlage.
Les clés pour une bonne préparation au vêlage
Obtenir un veau en bonne santé
Le vêlage se déclenche à la suite d’une activité hormonale, dont le fœtus est à l’origine. À la suite du vêlage s’instaure rapidement une relation entre la mère et le jeune. Celui-ci tête le colostrum qui lui permet de développer ses défenses immunitaires.
Pour garantir le bien-être et le bon développement du veau, l’apport de colostrum et l’aide à la délivrance sont recommandés pour s’assurer que le veau démarre sa vie avec des défenses immunitaires solides.
La période autour du vêlage est un moment critique où le veau a besoin d’apports essentiels en vitamines, minéraux et immunoglobulines provenant du colostrum. Ainsi, maximiser les conditions favorables pendant le tarissement est impératif pour garantir une transition harmonieuse vers la lactation suivante.
L'importance de la minéralisation
La minéralisation est très importante et doit se faire avec un minéral spécial vaches taries sur toute la période. La pose d’un bolus est une solution de simplicité et de facilité. DIF’ACTIV GESTA OLIGOPLUS apporte un renfort en cobalt, cuivre, zinc, manganèse, sélénium, iode, et en vitamines A et E au tarissement.
Les vitamines et les oligo-éléments dont le sélénium garantira le bon vêlage de la vache, avec une bonne immunité du veau, ainsi qu’un bon début de lactation et une bonne reproduction. TARI PERFO et PREPA FORCE contribuent à la réduction du risque de la fièvre vitulaire et s’utilisent pendant toute la période de tarissement ou de préparation au vêlage.
Le vêlage est une épreuve à la fois physique et métabolique pour la vache. Lors du vêlage, la vache perd énormément de volume et de liquide par l’expulsion du veau et des enveloppes fœtales. Pour combler ce vide et la perte physique, l’animal a besoin d’absorber un minimum de 30 litres d’eau afin d’éviter un retournement de la caillette.
L’apport d’électrolytes (sodium, chlorures, potassium), de substances alcalinisantes et d’énergie est essentiel et complémentaire à la réhydratation de l’animal. Ainsi les risques métaboliques comme la fièvre de lait, l’acétonémie, les non-délivrances sont diminués et le démarrage de la lactation est assuré grâce notamment à une vache plus tonique avec de l’appétit.
Post-vêlage
Réduction de la fièvre de lait
La fièvre de lait est généralement invisible et ses symptômes sont peu détectables. Les conséquences de cette hypocalcémie commencent à se manifester peu de temps après la mise-bas (problèmes de non-délivrance, les métrites, retournement de caillette et le non-retour des chaleurs). Une vache n’ayant pas délivré au-delà de six heures après le vêlage peut présenter une fièvre de lait subclinique.
DIF’ACTIV CALCIUM permet la réduction de la fièvre de lait. Il s’agit d’un apport de calcium rapidement assimilable sous forme de formiate, phosphate, acétate et chlorure. 2 bolus apportent 45 g de calcium. DIF’ACTIV CALCIUM contient de la vitamine D3 pour faciliter la fixation du calcium.
Favoriser la régénération d'énergie chez les vaches laitières
PROPYLACT
PROPYLACT est un supplément nutritionnel diététique en complément de l’alimentation des ruminants. Ce glucoformateur est à base de propylène glycol, de sorbitol, de propionate de sodium et des agents lipotropes qui font de PROPYLACT, un produit d’intervention, permettant de réduire le risque de cétose et de corriger l’alimentation en cas de déséquilibre glucidique.
« J’ai distribué 250 ml de PROPYLACT pendant 1 semaine au pistolet drogueur sur une partie des primipares. Les primipares qui ont eu du PROPYLACT ont beaucoup mieux démarré en production laitière que celles qui n’en ont pas eu, il y a un écart de 5 L de lait dès le départ. J’ai regretté de ne pas avoir donné de PROPYLACT sur toutes les primipares mais au moins cela m’a convaincu de l’efficacité du produit. D’après moi, le PROPYLACT aide à réduire le stress après vêlage. De plus, le PROPYLACT est fluide et passe bien au pistolet drogueur. »
Yannick PAQUES à Fauquembergues (62)
VELA DRENCH
« Je donne du VELA-DRENCH le plus tôt possible après le vêlage. Je place les deux seaux d’eau tiède qui contiennent le VELA-DRENCH à côté du veau. Dès que les vaches sentent le produit, elles consomment les deux seaux d’eau entièrement et rapidement. Le VELA DRENCH est très appétent ! Il est important d’utiliser de l’eau tiède et non de l’eau froide pour que le produit se dilue facilement et pour que les vaches boivent la solution aisément.
J’ai constaté que les vaches qui ont consommé du VELA-DRENCH après vêlage ont plus d’appétit en début de lactation et ont un meilleur démarrage de lactation. Je vois les vaches fraiches vêlées aller plus facilement à l’auge. Le choc du vêlage est atténué, la transition alimentaire s’effectue plus facilement et les vaches sont en meilleure forme. Les vaches qui avaient du mal à démarrer l’année dernière ont un meilleur début de lactation cette année avec le VELA-DRENCH. C’est d’autant plus flagrant sur les génisses ! »
Elie VERMESCH à Ville-Le-Marcelt (80)
